Voilà ce que ça donne mon début de châle.

En fin de compte, c'est agréable à tricoter. Ce que je peux être bougon parfois...

Je trouve même ce motif tellement joli que ça me fend le coeur de faire un châle dans une laine si... minable (un peu creuse, de qualité très moyenne... rien pour plaire, même pas la couleur). Donc je me dis... et si j'utilisais mon petit stock de laine et cachemire bleu...

Ca ne me ferait pas un châle superbe ?... (moi qui ne porte JAMAIS cette couleur?). Ha, je déteste quand je suis comme en ce moment : incapable de prendre une quelconque décision...

Vous en pensez quoi, vous ? Pis, ça vous arrive de ne rien arriver à commencer comme moi en ce moment ?

J'avance mon châle avec application et je sens que je vais m'ennuyer, les premiers moments de compréhension passés (surtout les rangs impairs quand tout est à l'envers). Et en même temps, en ce moment, tout m'ennuie, je manque d'allant.

J'aimerais avoir une culture de la dentelle au tricot suffisante pour inventer un châle ou une écharpe où les points s'alterneraient, pour faire un ensemble harmonieux où l'esprit de la tricoteuse serait toujours en alerte et techniquement satisfait.

Mais pour y arriver, il faut que je tricote les châles des autres. Mais ça m'occupe bien l'esprit. Surtout que je ne veux pas d'un châle en triangle, je n'aime pas ce que ça fait derrière le cou quand on le porte. J'aime les châles qui s'arrondissent sur les épaules, comme le Damson (tiens, il faudrait que je le bloque celui-là).

J'ai défait mon deuxième Damson hier. Je l'ai terminé, après avoir fait un petit volant en bas, sur un joli point de demi-toile. Je ne me voyais pas le porter. Pas du tout. J'ai d'abord détricoté le volant puis tout le châle y est passé.

J'ai passé mon après-midi et une grande partie de ma soirée à me demander ce que j'allais bien pouvoir tricoter (non, ni ma Babeth, ni ma veste grise, pas assez en forme pour prendre des décisions).

Après quelques essais et démontages (c'est un euphémisme), j'ai jeté mon dévolu sur ce châle en dentelle , ça devrait m'occuper l'esprit, je n'en demande pas plus. Je le fais dans une modeste laine beige, rien à voir avec cette somptuosité de couleurs.

Je suis en train de lire ceci, c'est super intéressant et assez tordu. Vous avez certainement vu le film. J'attends d'avoir terminé le livre pour le voir. C'est très prenant et écrit par Philippa Gregory (pour votre bibliothécaire). (Je ne sais pas comment Marie peut supporter sa sœur avec autant de patience)

J'ai trouvé le lien de la vidéo sur le site de Tricotin. Videz vos placards, faites des mélanges !!! (faut quand même un grand appart')

Je sais pas vous, mais moi... je suis un peu raplapla ces jours-ci.

Kid B a souhaité manger un couscous fait par moi des croissants au jambon maison. Sitôt demandé, sitôt fait.

Attention, ça va super vite.

Avant de rentrer du bureau, passez par votre mini-market préféré et lancez dans votre panier (pas le peine de prendre un caddie) : croissants surgelés, lardons ou jambon, gruyère râpé et béchamel en brique.

Le plus long, c'est d'ouvrir le paquet de croissants congelés et de prendre la photo (on dirait qu'un mamouth s'est posé dessus)

Bon, pour le reste de la recette, je ne vais pas vous expliquer comment ouvrir la brique de béchamel et farcir les croissants (s'ils gonflent...) mais si vous avez des doutes (je mets le gruyère avant ou après les lardons), je suis là.

La suite demain, on va voir si je tiens la distance par rapport au côté "faits maison" de la chose après le verdict du jeune.

C'est très bon, mais je pense qu'avec un peu moins de beurre (moins de 100g), ça aurait été parfait. D'autre part, une version avec pépites de chocolat pour les gourmands pourrait être intéressante parce que les deux carrés au centre ont semblé un peu courts à Kid B.

Y'a qu'à voir

Et pourtant, cette plante a de l'eau, elle a de l'air, je la mets dehors de temps en temps. Bon, elle est posée sur le four... mais on m'a dit que c'était super résistant ces choses-là. Pfou...

Ce n'est pas que je ne m'en servais plus, mais je faisais toujours la même recette avec la super farine multicéréales de Francine (un régal).

C'était jusqu'à ce que Maman me fasse un cadeau

C'est la bible de la machine à pain. Il y a tous les pains possibles, des recettes super originales. Trop bien.

Ce soir, je suis rentré tôt pour dorloter Kid B qui est tout fatigué (si vous avez des astuces pour regonfler les ados fatigués, je prends !) et je vais lui faire des petits pains au lait au chocolat pour son gouter.

On fait la pâte dans la machine, puis on fait des boules avec le chocolat à l'intérieur, on laisse reposer une heure, on cuit 20 mn et pof.

Et pour stocker tout ça, fini le congélateur. Y'a le top du top (merci Maman) pour faire patienter les grosses briques de pain sans qu'elles ne deviennent toutes dures. Je vous présente la "boitapin" qui grandit ou rétrécit en même temps que le pain. Et ça marche vraiment. Plus d'entame toute sèche.

Dans le fond de la boite, la pov' tranche qui reste de mon pain de dimanche dernier. Y'aurait eu plus photogénique, mais pas ce soir.

La recette des brioches fourrées au chocolat

programme : pâte
-500g de farine T55
- barres de chocolat
- 150g de beurre
- 100ml de lait
- 2 oeufs
- 1 paquet de levure boulangère
- 4CS sucre
- 1cc sel

Verser le lait, le beurre, les oeufs, le sucre et le sel dans la cuve. Ajouter la farine et la levure. Sélectionner le programme.
Sortir la pâte de la cuve et en enrober les barres de chocolat. Déposer sur la plaque du four recouverte de papier sulfurisé. Laisser lever 1 h environ. Faire cuire à four chaud 221° pendant env 20mn

Y'a pas de petit plaisir, donc j'ai l'honneur de vous présenter MON bouton vers Ravelry, vers MON projet que j'ai fait moi-même et en deux langues s'il vous plait.

Je me la pète grave parce que bon, c'est juste une écharpe, faut pas non plus abuser. Mais comme y'a pas de petit plaisir surtout après certaines journées au bureau, je me laisse un peu aller.

Pis vous remarquerez qu'il y a 2 projets en cours (dont le mien) (plus 28 en "queue"), ça veut dire qu'il y a 29 tricoteuses qui ont aimé mon écharpe. Youpi tralala. C'est incroyable.

J'ai les idées qui chauffent et si les journées étaient plus longues...

En attendant, je vais sagement tricoter mon Damson-pour-aller-voir-la-mer en regardant une série culturelle sur TF1 où il est question de mettre et retirer ses lunettes de soleil en disant des phrases choc tout en trouvant les méchants à coup de termes scientifiques compliqués.

Lundi dernier, je me lançais dans mon châle Damson (j'ai dit "Dawson" jusqu'à hier matin quand j'ai relu les explications).

Dimanche après-midi, je suis presque au bout, je peux même dire à 1 rang et demi du bout lorsque... je vois arriver le bout de fin de ma dernière pelote. ARGHHHHHHHHH

La question à venir est la suivante : vais-je racheter une seule pelote et la regarder prendre la poussière dans ma boîte à pelotes solitaires (que fait-on avec une pov' pelote de nos jours ma bonne dame ?) ou combien dois-je en acheter (3.50€ la pelote quand même) pour pouvoir en faire quelque chose (mais quoi ?).

J'en suis là, donc j'attends pour retourner à Monoprix. Il ne faut pas que je tarde quand même si je veux retrouver le même bain. Mais bon, pour l'instant, je réfléchis...

En attendant, ce que je peux affirmer, c'est que ce châle est un pur plaisir à tricoter, que sa forme qui entoure le cou est ravissante et que je l'adore. Et même que j'en ai commencé un autre, en tweed bleu jean qui gratte le cou mais que je vais faire bien long, voire sans la bordure, en type pèlerine. Je me vois bien dedans pour aller voir la mer.