Pendant que ma seconde manche de veste attend que je la termine, je voudrais vous parler de ma soirée d'hier.

J'ai fait une véritable expérience capillaire. Le salon de coiffure où je vais (et où ma Maman va depuis... pfou...) propose une coloration végétale. Moi, l'écologie, c'est vraiment pas ma tasse de thé, pour moi manger bio signifie uniquement manger plus cher. Je ne suis pas une bonne éco-citoyenne, j'assume comme je peux.

Donc pour me convaincre de troquer ma boîte de couleurs chimiques achetée 10€ dans mon hyper habituel contre une "coloration-végétale-de-chez-le-coiffeur", il a vraiment fallu me présenter des arguments solides.

Déjà, il n'y a pas d'effet racine parce que le cheveux n'est pas modifié chimiquement dans sa structure, il est gainé. Pas d'effet racine, ça veut dire que je ne suis pas obligée de repasser à la caisse dans un mois. Coloration végétale : 5 points. Et ça rend les cheveux plus doux et très très brillants. Encore 5 points. Ma Maman a terminé la distribution de points en sponsorisant la première couleur (merci Maman !).

Il semble qu'il y ait peu de salons qui proposent cette coloration végétale "Marcapar, les cuisiniers du cheveu" en France. En tout cas, je n'ai réussi à trouver que deux autres adresses, une à Dijon ICI et une à Lyon ICI. Le salon où nous allons (et qui ne fait pas de pub) est à Montigny le Bretonneux, c'est El Coiffure (01 30 64 92 35), demandez Sophie pour votre couleur végétale, elle fait ça trop bien.

Cette petite parenthèse terminée, je vous explique comment ça se passe.

Vous choisissez votre nuance puis on vous masse la tête avec une huile qui sent très très bon. Puis Sophie applique la couleur (une boue brune). La mienne était à base de garance, c'est à dire qu'il y a des bouts de bois dans la mixture. C'est lourd, ça sent la terre, les épices, le bois. Et c'est chaud. C'est très sensuel et furieusement agréable. Pendant le temps de pause, Sophie m'a offert une boisson aux agrumes, un délice translucide, sucré et très parfumé. Un vrai moment zen, rien à voir avec la couleur habituelle où les yeux vous piquent et où votre tête est recouverte d'aluminium, de coton ou autre emballage plastifié. Puis passage au bac pour un rinçage assez long suivi d'un massage... houlala... aux huiles. Pose des huiles sous une serviette chaude (re-houlala...). Et rinçage final.

Et tout ça pour quoi ? J'ai des cheveux qui brillent comme s'ils étaient éclairés du dessus en permanence. Et ils sont si doux, si épais... Sans oublier leur très jolie nuance dorée.

Je recommence avant Noël pour intensifier leur couleur, je veux du rouge-doré et il faut du temps pour que le cheveu s'imprègne de la couleur. A priori trois passages. Mes cheveux blancs ? Je n'ai plus de nouvelles d'eux depuis hier soir, je n'en vois plus... pourquoi ?

Donc moi je dis : Merci Maman, merci Sophie et merci la coloration végétale !

J'adorerais aller en Alsace. Quand j'étais petite, j'y allais visiter ma marraine et mes cousins et j'en garde des souvenirs délicieux.

Mais c'est compter sans Kid A. Si on va en Alsace, vous croyez qu'il voudra se balader ou faire des visites ? Que nenni, il va me tanner pour aller skier !!! Et moi, je n'ai pas envie de payer un bras pour la location des skis, l'autre pour les remontées et la peau des oreilles pour équiper tout le monde. Et le ski de fond, ils n'aiment plus.

Donc l'Alsace serait envisageable si je passe un contrat avec le grand. En plus, en Alsace, les gens ils ont un accent super chouette et on y mange trop trop bien.

Sinon, la Bretagne, à découvrir... la mer démontée, le vent... et rentrer se faire une crapette autour d'une tasse de thé. Ca me rappellerait ma Normandie mais avec du granit.

J'avais aussi pensé au nord (Belgique ou Pays Bas), mais comme je ne connais pas du tout à part Amsterdam, j'ai peur que les kids s'ennuyent et qu'on ne sache pas quoi y faire.

Grenoble, Montélimar, Valence... une petite visite aux cousins et aux cousines ?... mais ça semble si loin...

Vous m'avez fait rêver avec l'Alsace les filles... je vais lancer une opération de négociation / séduction avec les garçons. Parce qu'entre Kid B qui n'aime ni les visites ni les randos et Kid A qui est toujours dans l'action, va falloir faire des compromis...

MERCI !!!

Les filles, j'ai besoin de vos idées.

Imaginons que je loue un gite en France pour la semaine entre Noël et le Nouvel An. Pas au ski (trop cher) mais dans un endroit où il y a des choses à voir ou des belles balades à faire. Bretagne, châteaux de la Loire, Auvergne (glagla)...

Je manque total d'idées parce que moi, depuis que je suis née, je vais toujours au même endroit. Vous connaissez un joli coin de France où je pourrais emmener Kid A et Kid B pour une semaine ? Si c'est une région où il n'y a pas de liaison wifi, c'est pas grave !

PS : j'ai reçu mon MCI. Je lance le dîner et je l'ouvre.

Ben pourquoi La Poule elle a reçu son Marie-Claire Idées ET PAS MOI ?

Edit du mardi soir : toujours rien dans ma boite aux lettres. Ai-je renouvellé mon abonnement ???????? J'ADORE celui de Noël... ze veux mon MCI...

On a toutes notre façon de tenir nos aiguilles. Qui sous le bras, qui contre le corps, qui posées sur les cuisses... Ma grand'mère ne lâchait pas ses aiguilles pour passer le fil, un must.

J'ai personnellement des aiguilles circulaires et je les aime beaucoup. Mais quand on n'en a pas et qu'on a un projet avec beaucoup de mailles à tricoter, c'est un peu la misère. Sauf quand on a l'expérience de la tricoteuse, comme c'est le cas de ma Maman.

Pour tricoter un très grand nombre de mailles, il suffit d'ajouter une ou deux aiguilles de même calibre aux deux aiguilles dont on se sert déjà. C'est à dire que le tricot est installé sur deux, trois ou plus aiguilles. On attaque le tricot normalement et on mange les mailles de la première aiguille. Puis on passe aux mailles qui sont sur l'aiguille suivante et on les fait passer sur une nouvelle aiguille quand la première est pleine.

C'est tout simple mais j'en connais qui font de grands châles et qui ne se servent pas d'aiguilles circulaires et à qui ça pourrait rendre service !

Heu... dites-moi si ce n'est pas très clair quand même.

Ce matin, dans ma voiture, suffisamment en retard pour pouvoir écouter la chronique de Laurent Gerra sur RTL, j'ai cru que j'allais mourir de rire. Il a dressé un portrait des ados... mazette...

L'épisode se situe à 6.20 minutes du début. Faites avancer le curseur si vous ne voulez pas écouter le début. C'est ICI.

Heureusement que je sais que Kid B ne me lit pas et qu'il n'écoute pas RTL... Bon courage à vous aussi si vous en avez un à la maison!!

Kid A est rentré à Rouen, Kid B rentre ce soir de chez son papa. Je viens de terminer de préparer un petit dessert pour mon gourmand: des mi-cuits au chocolat. J'en ai goûté cette semaine sur un plateau repas super chic pendant une réunion et c'était vraiment délicieux. Il y avait une framboise au centre, miam.

Je les mettrai au four vers 20h pour qu'on les mange tièdes. La recette vient de Marmiton ICI, j'y ai ajouté ma touche personnelle.

MI-CUIT AU CHOCOLAT
Préparation : 10 mn
Cuisson : 15 mn

Ingrédients (pour 4 ramequins) :
- 100 g de bon chocolat noir
- 100 g de sucre semoule
- 90 g de beurre
- 3 oeufs
- 40 g de farine
- une pincée de canelle

Préparation :
- Fondre le chocolat et le beurre (1mn au micro-ondes)
- Blanchir les oeufs entiers et le sucre au batteur. Bien mélanger jusqu'à ce que ça blanchisse et que ça mousse bien.
- Mélanger 1 et 2.
- Incorporer la farine et la canelle.
- Beurrer et fariner des ramequins (attention, ça ne se démoulera pas si vous les mettez dans du silicone).
- Verser la préparation dans les moules.
- Enfourner pour 15 mn dans un four préchauffé à 200°C
Le dessus de chaque mi-cuit doit former une croûte et l'intérieur doit être coulant.
Servir dès la sortie du four démoulé ou pas.

Pour Kid B et moi, ce mi-cuit manquait de cuisson, mais on peut sans soucis nous taxer de rétrogrades. Je referai cette recette, simple et rapide, avec une cuisson à coeur.

Il est des tricots qu'il fait bon poser pour que ça décante. C'est le cas de ma jolie veste grise qui attendait que je soies assez inspirée pour reprendre son emmanchure. Elle m'attendait, détricotée jusqu'à la jonction des manches et du corps.

J'ai repris mon livre d'Elisabeth Zimmermann et j'ai lu, relu et re-relu les explications pour faire un "saddle shoulder sweater". C'est assez technique tout en étant logique.

Il faut d'abord faire le diminutions sous les bras pour obtenir la largeur des épaules, on réduit la largeur du corps. Puis on monte tout droit en plaçant les diminutions au niveau des manches. Et enfin, on mange le corps avec de grosses diminutions pour remonter les manches jusqu'au col.

Je ne suis pas certaine qu'on voit bien les premières diminutions côté corps puis les diminutions verticales côté manche sur ma photo. Ces dernière sont juste sous le trombone.

Il était une fois 3 filles qui avaient chacune du talent. Elles se groupèrent et créèrent "Des filles et des Aiguilles". C'était il y a un an et c'est ICI.

Pour fêter ça, elles ont crocheté une étole superbe, bleue et ivoire, et elles la font gagner par tirage au sort sur leur blog. De drôle de dames, c'est sûr.

Bravo les filles et bon anniversaire !!

Voici la photo promise de mon petit châle qui tient chaud au creux du cou

Au programme aujourd'hui : bloquer mon Dawson et passer l'aspirateur. C'est très gérable.