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23 juin 2009

Le tricot et ma conscience

J'ai entendu la voix de ma conscience me souffler du fond d'un commentaire : "et tes en-cours...", "est-ce bien raisonnable de commencer ce petit boléro ?..."

Et je l'ai écouté. Parce que quand je pose un tricot, c'est qu'il ne me fait pas envie. Sinon, je le termine pour pouvoir en profiter.

Donc l'écharpe de sirène : à dégager. C'est assez joli, c'est original comme point, oui. Mais c'est pénible à tricoter tous ces trous et je sens que je vais me prendre les doigts dedans quand je vais porter l'écharpe. Sans oublier que quand j'imagine la longueur nécessaire pour faire un bel effet... je me dis... pfou...

Et d'un.

Le gilet en dentelle pour fillette : faut bloquer. Et là, je fais un blocage. Parce que moi, le soir, je suis collée à mon canapé et à mes aiguilles alors le fer à repasser, la patte-mouille, les aiguilles, tout ça, c'est loin.... loin...

Le boléro noir. Je l'ai déjà défait deux fois pour le refaire. La première fois parce que c'était trop serré en 3.5. La deuxième parce que j'avais fait un point de demi-toile et que ça manquait de souplesse (alors que c'était pile pour ça que j'avais choisi ce point, va savoir). La troisième fois sera ce soir.
Je n'ai jamais porté de boléro, je me vois mal entourer ma poitrine "généreuse" d'un gilet noué ou boutonné juste en dessous. Et la preuve que je n'assume pas : je recommence plein de fois, je tâtonne.

Et de deux.

Je vais donc commencer un gilet noir mais dans une forme que j'aime et qui m'aime. Les explications et la photo sont ici. Je vais utiliser la forme raglan-sans-couture du modèle de Drops que je maitrise super bien. Faire une emmanchure et des coutures sous les bras, c'est plus envisageable.

Je pense que si je faisais un sondage, le genre de post que je viens d'écrire aurait une note proche de zéro : plein de mots et pas une image. Je vais voir ce que je peux faire.

Alors, ma conscience, est-ce OK pour toi mon programme (sinon, j'ai des mesures disponibles, voir ci-dessous)

waterlogged

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Commentaires
A
"Parfois, il faut redéfinir ses priorités et ne pas hésiter à rebrousser chemin quand le coeur n'y est plus" (Mme Josy, psycho-coach spécialiste des tricot-addicts)
O
La voix de ta conscience ? Mais j'ai rien dit, moi, j'dormais...
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